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  • Un blog pour tous les Cnediens, ex-Cnediens et futurs Cnediens. Conseils, témoignages, soutien, ou juste nouvelles connaissances... Informations utiles pour ceux qui envisagent des cours par correspondance.
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18 septembre 2016

Lettre ouverte à l'Éducation nationale : stop à la désinformation et aux blocages d'inscription

Mise à jour (6 octobre) : 200 signatures en moins de 3 semaines !
Quand on sait que seules 15 % des pétitions dépassent 50 signatures, c'est très encourageant. Pour une pétition non subventionnée et non médiatisée, c'est formidable.

Votre signature est précieuse, et votre réseau l'est encore plus pour que la pétition prenne de l'ampleur. Si chaque signataire actuel en persuade 5 autres de signer, nous atteindrons 1 200 signatures. Et si chacune de ces 5 personnes en persuade d'autres... vous comprenez l'idée :)

Réseaux sociaux, courriels à quelques personnes choisies, forums que vous fréquentez, blog...
Faites passer le mot !
Et si vous l'avez déjà fait, n'hésitez pas à faire une piqûre de rappel une ou deux semaines plus tard, à un horaire différent, pour atteindre le plus possible de vos contacts :)

 

phobie scolaire Shutterstock_130948817
Votez pour faire respecter les droits
des élèves malades de l'école

Bonjour à tous,

Je gère ce blog depuis déjà 7 ans, et j'ai reçu d'innombrables témoignages et questions de Cnediens, futurs Cnediens, parents de Cnediens, dans les commentaires ou sur ma boîte mail qui explose toujours à la rentrée et de mars à juin. J'ai toujours essayé d'y répondre de mon mieux, en informant, en rassurant, en orientant chacun vers les bons interlocuteurs... Cela a été une expérience incroyable, extrêmement enrichissante, et je compte bien continuer aussi longtemps que je le pourrai, ne vous inquiétez pas !

Aujourd'hui je vous demande à tous de vous mobiliser, car goutte d'eau après goutte d'eau le vase s'est rempli, et j'ai finalement décidé d'écrire et de publier une lettre ouverte à la Ministre de l'Éducation nationale sur un sujet qui me tient à cœur et qui concerne sans doute de près ou de loin beaucoup d'entre vous : la désinformation et les tentatives de dissuasion par les établissements scolaires « classiques » lorsqu'on annonce la décision de s'inscrire au CNED, et la rétention d'exeat qui retarde de nombreuses inscriptions chaque année et place des élèves et leur famille dans des situations très difficiles.

J'ai moi-même connu ces difficultés, et sur le moment je croyais qu'il s'agissait d'une situation isolée. J'ai appris au contact d'autres Cnediens que cela arrivait à d'autres, et au fil des années j'ai découvert l'étendue de ces pratiques, partout en France, et les conséquences dramatiques qu'elles pouvaient avoir. J'ai échangé avec des jeunes dans une réelle détresse que leurs professeurs et chefs d'établissement niaient complètement, avec des parents écartelés entre la souffrance de leur enfant et l'échec que leur promettait l'établissement en cas d'inscription au CNED. Aujourd'hui, le vase est plein et je tente ma chance dans l'espace public, en espérant que les choses changent ne serait-ce qu'un petit peu, si ce n'est par l'Éducation nationale, alors par les professeurs, principaux, proviseurs individuels qui liront cette lettre et remettront en question leur propre pratique.

 

Voici l'introduction de cette lettre ouverte, dont vous pouvez trouver la suite et que vous pouvez signer sur Change.org, en cliquant ici.

J'espère que vous serez nombreux à vous reconnaître dans mes propos et à donner autant de visibilité que possible à ce cri que je ne peux plus retenir. N'hésitez pas à le partager avec tout votre entourage pour qu'il résonne haut et fort !

Vous pouvez partager le lien sur les réseaux sociaux. Je vous propose aussi de raconter vos propres expériences (ce que le CNED vous a apporté et/ou votre parcours du combattant avec votre établissement précédent ou l'inspection d'académie) en utilisant le hashtag #touchepasàmonCNED sur Twitter ou Facebook et en incluant un lien vers la pétition et/ou le tout nouveau compte Twitter de Cn3dland. Des témoignages #cn3diendujour et des #cn3dsaviezvous sur le CNED seront aussi publiés régulièrement sur Twitter, n'hésitez pas à les retweeter ou à y répondre !

 

Votez pour faire respecter les droits des élèves malades de l’école

Éducation nationale : stop à la désinformation sur le CNED et aux blocages d’inscription

Madame la Ministre de l’Éducation nationale, mesdames et messieurs les recteurs, inspecteurs d’académie, enseignants et chefs d’établissements,

Je me permets de vous adresser cette lettre ouverte, également envoyée à M. Bergamelli, directeur général du CNED, à M. Toubon, Défenseur des Droits, et publiée sur la plateforme web de pétitions Change.org, ainsi que sur le blog Cn3dland.canalblog.com.

Je vous écris au sujet du mal-être à l’école, notamment mais pas uniquement de la phobie scolaire, et plus particulièrement des dysfonctionnements au sein de certains établissements et inspections d’académie lorsque l’élève et ses parents font le choix de l’enseignement à distance par l’intermédiaire de la solution que peut représenter le CNED (Centre national d’enseignement à distance).

C’est un plaidoyer adressé à l’école de la République, pour qu’elle forme ses personnels afin de mieux accompagner ces élèves, ou a minima, afin de respecter la loi concernant l’instruction obligatoire et les certificats de radiation ou exeats.

 

...Lire la suite...

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1 février 2016

F.A.Q. post-inscription

Voici des exemples de réponses aux questions que l'on me pose le plus souvent par e-mail. Cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas me les poser personnellement en décrivant votre situation personnelle, mais cela vous donnera au moins une base de départ. Habituellement, je réponds sous une semaine maxi, dans le cas contraire il se peut que votre message se soit perdu en route, n'hésitez donc pas à le renvoyer.

Je poste enfin cet article qui était en attente depuis bien longtemps, car je n'ai pas eu le temps de le compléter. D'autres questions / réponses pourront s'y rajouter au fur et à mesure, n'hésitez pas si vous avez des suggestions !

Un article "F.A.Q. pré-inscription" est également disponible ici.

1) Je n'ai pas encore reçu mes cours, que faire ?

Dans certains cas, notamment les inscriptions tardives et les Cnediens vivant ou voyageant à l'étranger, les manuels peuvent prendre un peu de temps à arriver jusqu'à toi. Comment faire pour ne pas commencer l'année scolaire du mauvais pied ?

Tout d'abord, un grand nombre de cours sont disponibles sur l'académie en ligne. Vérifie si ta formation y est disponible, si c'est le cas tu pourras au moins commencer l'étude des cours, faire les exercices (tous leurs corrigés ne figurent pas toujours sur le site, cela dit), en attendant de pouvoir envoyer les devoirs correspondants (leurs énoncés ne figurent en général pas en ligne).

Tu peux également élaborer ton emploi du temps et prévoir les dates d'envoi des différents devoirs, toujours en regardant sur l'académie en ligne le nombre de séquences dans chaque matière (presque systématiquement, une séquence = un devoir).

Enfin, dans le cas d'années précédant un examen, tu peux également travailler sur des annales et des résumés, ce sera déjà ça de pris et cela pourra t'indiquer quelles séquences te demanderont le plus d'efforts.

2) J'ai pris du retard, puis-je m'en sortir ?

Cela dépend bien sûr de chaque situation particulière, mais voici comment mettre toutes les chances de ton côté. Il n'est pas rare de prendre du retard, surtout lors de sa première année au Cned, le tout est d'arriver à redresser la barre.

Mon conseil principal se résume en quatre mots : ne reste pas seul(e) ! Quand on se sent en situation d'échec, on peut avoir tendance à se refermer sur soi, or c'est précisément le moment de profiter de toutes les possibilités d'aide et d'accompagnement qui s'offrent à toi. Parles-en à tes proches pour élaborer une stratégie en fonction de ce qui t'a posé problème : l'organisation, la motivation, le niveau des cours ? Contacte également ton professeur référent : il / elle n'est pas là pour te sanctionner mais au contraire pour t'accompagner. À partir du moment où tu lui confies tes problèmes, il / elle sait d'une part que tu es conscient de tes difficultés, et d'autre part que tu es motivé pour y remédier. Rien que cette prise de contact limite beaucoup les risques d'avertissements officiels et de sanctions !

Et puis les professeurs référents ont l'expérience de ces difficultés - tu es loin d'être le / la seul(e) à qui ça arrive - et ont donc des conseils à donner, des stratégies à proposer. Ils peuvent prévoir avec toi un échéancier d'envoi de tes devoirs en retard, par exemple.

L'essentiel étant d'arriver à envoyer les 3/4 des devoirs avant la date limite (en avril ou en mai) afin de pouvoir passer dans la classe supérieure. En Terminale, il faut également si l'on souhaite avoir un dossier post-bac, envoyer la moitié des devoirs avant une autre date limite, en janvier celle-ci. Attention cela dit, il ne suffit pas de les envoyer bâclés, les notes aussi ont leur importance ! Mieux vaut envoyer un peu moins de devoirs en ayant prévenu son prof référent et en faisant de son mieux sur chacun d'entre eux, que de tous les envoyer avec des contenus médiocres !

3) J'ai beaucoup de difficultés dans une ou certaines matière(s), comment faire pour avancer ?

Première chose : essaie de déterminer ce qui te pose problème dans cette / ces matière(s). Cela paraît tout bête, mais parfois, on a de mauvaises notes et on ne comprend rien sans trop savoir pourquoi. Étudie les commentaires des professeurs correcteurs, réfléchis aux éléments qui t'empêchent de trouver une réponse... Bien sûr, on a plus ou moins d'atomes crochus avec différentes matières, mais ne te contente pas de déclarer que tu n'es « pas bon en maths / français / langues / sciences etc. ». En général, c'est plus compliqué que ça.

Quelques pistes de réflexion sur les sources possibles du problème :

* compréhension : tu ne comprends pas la leçon / les notions.
Est-ce à cause des notions elles-mêmes, ou du vocabulaire utilisé ? D'exemples qui ne te parlent pas ? Essaie de réexpliquer ce que tu as compris à quelqu'un (famille, amis, peu importe) pour voir où « ça coince »

* mémorisation : tu comprends, mais tu n'arrives pas à retenir et tu dois en permanence vérifier des éléments (formules, règles, vocabulaire...) dans ton cours pour arriver à faire les exercices.
As-tu fait des fiches ? Peut-être pourrais-tu tenter de présenter tes fiches différemment, avec des couleurs, des schémas, sous forme de carte heuristique... ? Ou inventer des moyens mnémotechniques avec des jeux de mots, des chansons... ?

* application : tu as l'impression de comprendre, mais tu n'arrives pas à mettre en application les notions dans des exercices. Par exemple, tu sais résoudre une équation mais pas mettre en équation un problème, ou encore tu comprends ce qu'est une métaphore mais tu n'arrives pas à l'utiliser dans tes commentaires de textes.
Peut-être n'as-tu pas fait en détail toutes les activités et les exercices ? Ou peut-être as-tu besoin qu'on te réexplique la notion avec des exemples concrets ?

* lacunes : peut-être ne comprends-tu pas parce qu'il te manque des éléments sur lesquels s'appuient ces nouvelles notions. Par exemple, tu apprends les inéquations mais tu n'as jamais maîtrisé les équations, ou tu apprends le present perfect en anglais mais tu ne connais pas tes verbes irréguliers ?
Dans ce cas, à toi de voir si tu arrives à identifier toi-même ces lacunes et si tu peux les combler seul(e), ou si tu auras besoin d'aide.

* méthodologie : tu ne sais pas par où commencer face à un exercice, ou encore tu as l'impression de partir dans tous les sens.
Lis-tu attentivement les consignes ? Si cela te pose problème, prends le temps d'analyser les instructions, en surlignant les termes importants par exemple. Reformule la consigne avec tes propres mots, comme si tu l'expliquais à quelqu'un.
Une fois la consigne comprise, tu ne sais toujours pas par où commencer ? Peut-être pourrais-tu pour chaque type d'exercice établir une routine que tu appliqueras à chaque fois pour ne pas oublier d'étapes. Par exemple, pour un problème de mathématiques, la routine peut être :
1) noter les données dont on dispose dans les consignes,
2) de quelles données on ne dispose pas,
3) les règles et les formules que l'on peut appliquer pour obtenir ces données, etc.
De façon générale, cela peut être une bonne idée de commencer de noter au brouillon toutes les connaissances que l'on a en rapport avec la question.

* attentes implicites des professeurs : parfois, tu as l'impression de tout faire comme il faut, et pourtant tu es déçu(e) par tes notes. Tu ne comprends pas les commentaires des professeurs, du type « Leçon sue, mais pas assez de réflexion », « Réponses correctes mais incomplètes », « Le fond est bon, améliorez la forme » ou encore « Très bien, mais un peu court »...
Tout d'abord, vérifie si ta réponse est exhaustive, ou dit plus simplement, s'il y a « tout ». Si on te demande les 3 caractéristiques d'un élément et que tu en donnes 2, ou que la 3ème est fausse, tu pourras avoir une partie des points... ou 0, si la caractéristique manquante est essentielle.
Si ta réponse te semble exhaustive, alors, il y a de fortes chances que ton problème soit lié à la compréhension des attentes implicites. Je m'explique : tu lis la consigne, qui te demande par exemple d'expliquer une notion par rapport à un exemple. Tu restitues votre cours, et tu as l'impression que cela devrait te donner tous les points. Mais en fait, le professeur attend un peu plus : de la rédaction. Et cela ne signifie pas simplement faire une phrase, mais expliquer de façon détaillée et argumentée. Selon les matières et les sujets, cela peut impliquer :
- de construire une argumentation avec liens de cause à effet (donc, parce que, en effet...), et éventuellement avec intro / développement / conclusion, et/ou
- de donner des exemples ou des exceptions, et/ou
- de replacer dans un contexte plus large, etc.
Cela peut paraître un peu injuste car ce n'est pas dans la consigne, et dans certaines matières même les corrigés des exercices ou des devoirs ne sont pas aussi rédigés que ce qu'on te demande de fait, mais une fois que tu as compris que c'est ce qui te manque, tes notes pourront sans doute rapidement progresser.

Ensuite, en fonction des sources que tu as pu identifier, déterminez si tu peux progresser seul ou si tu as besoin d'aide. Les ressources à ta disposition du côté du CNED ne sont pas à négliger, puisque les professeurs tuteurs sont là précisément pour ça. Contacte-les, et tu verras, ils sont le plus souvent très disponibles. S'ils mettent longtemps à répondre, c'est peut-être qu'ils ont beaucoup d'autres demandes à ce moment-là, essaie un autre prof tuteur s'il y en a plusieurs dans cette matière, ou sinon, contacte ton prof référent qui saura t'orienter au mieux.
D'autre part, tu as peut-être quelqu'un dans ton entourage qui est fort en maths ou en langues : vois s'il est possible d'organiser des sessions de travail avec elle ou lui, pour éclaircir tes difficultés, réexpliquer certaines notions ou encore faire quelques exercices ensemble...
Et enfin, si ces options ne suffisent pas, vois avec vos parents s'il est envisageable de trouver un professeur particulier pour quelques heures par semaine ou une session intensive de rattrapage sur des lacunes.

4) Dois-je forcément faire tous les exercices, même quand j'ai bien compris ?

Attention à ne pas confondre le fait de comprendre une notion et celui de savoir faire les exercices liés à cette notion. On a parfois l'impression de maîtriser une leçon, mais cela ne veut pas forcément dire qu'on peut s'affranchir de la pratique. D'une part, on peut se retrouver face à une question qui ne nous avait pas traversé l'esprit et qui remet en question ce qu'on avait compris, et d'autre part, c'est en pratiquant qu'on devient plus efficace et que l'on peut au fur et à mesure réussir à passer les épreuves du bac ou du brevet dans le temps imparti.

Un exemple : un sujet type bac en maths ou en philo. Au début de l'année, tu mettras peut-être 8 heures ou plus à le réaliser même avec des notions que tu maîtrises déjà, alors qu'il faudra le finir en 4 heures en juin...

Comme tu as les corrigés à disposition, cela peut être tentant de les utiliser dès que tu ne sais pas trop comment avancer dans l'exercice. Mais attention, cela peut donner l'impression de tout comprendre (la solution paraissant couler de source dans le corrigé) alors que tu resteras incapable de faire cet exercice seul(e)... Alors je te conseille plutôt de ranger les corrigés dans un placard, et de ne les sortir que quand tu auras terminé les exercices, pour vérifier tes réponses et compléter celles que tu n'as vraiment pas pu finir.

Dans la plupart des matières, les manuels du CNED proposent des activités et/ou des exercices d'apprentissage, puis des exercices d'approfondissement. Ces derniers sont plus complexes et peuvent demander beaucoup de réflexion. Si tu as beaucoup de retard sur le programme, tu peux éventuellement te contenter d'en étudier les corrigés sans les faire toi-même, mais attention si tu vises une mention, c'est précisément ce type d'exercices qui fait la différence.

13 octobre 2014

F.A.Q. pré-inscription

Voici des exemples de réponses aux questions que l'on me pose le plus souvent par e-mail. Cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas me les poser personnellement en décrivant votre situation personnelle, mais cela vous donnera au moins une base de départ. Habituellement, je réponds sous une semaine maxi, dans le cas contraire il se peut que votre message se soit perdu en route, n'hésitez donc pas à le renvoyer.

Un article "F.A.Q. post-inscription" est en préparation pour répondre aux questions souvent posées par les Cnediens.

1) Je me sens mal au lycée / j'ai des problèmes de santé / je vis très loin de mon lycée etc., le Cned est-il une bonne option?

Cela dépend de beaucoup de facteurs, notamment ton niveau actuel (moyenne générale, mais pas seulement), ta motivation, ton autonomie et tes méthodes de travail... Cela peut notamment s'évaluer à ta façon de faire tes devoirs: es-tu capable de faire une recherche documentaire seul(e), de rester concentré(e)? Personnellement, j'étais beaucoup plus motivée en travaillant de chez moi, même si bien sûr il y a des moments de solitude et de découragement. Mais certains n'arrivent pas à s'adapter à ce mode de travail, cela dépend vraiment des préférences personnelles: moi je m'y sentais vraiment bien, d'autres préfèrent l'encadrement plus strict du lycée.

Il faut aussi tenir compte de l'isolement, qui peut être difficile à vivre pour certains (cf question suivante).

2) Est-ce que je vais devenir un ermite?

Ne pas voir du monde tous les jours n'est pas un drame, tant qu'un contact régulier, aussi bien psychologique (par mail, téléphone par exemple) que physique (marcher dans la rue), est maintenu. Il est important de rester en contact avec d'autres jeunes - des amis du lycée qu'on voit de temps en temps, des Cnediens par mail, etc - et de sortir de chez soi, par exemple avec une activité extrascolaire régulière. Dans ces conditions, mes 2 ans au Cned m'ont en fait été plutôt bénéfiques dans mes relations sociales, ainsi qu'à d'autres Cnediens que je connais: être soustrait un peu au regard des autres peut permettre de s'en émanciper, de se forger une personnalité plus solide pour revenir ensuite vers eux. Cette dernière étape restant bien sûr indispensable ;)

3) Est-il vrai que les examinateurs et jurys du bac voient les Cnediens d'un mauvais oeil?

Il y a effectivement des rumeurs qui circulent sur certains profs qui noteraient moins bien les Cnediens... Mais c'est loin d'être monnaie courante.

Pour les écrits, c'est tout bonnement impossible: les copies sont anonymes. Le seul risque, c'est donc pendant les oraux. En général, les profs sont assez curieux quand ils apprennent qu'on est au Cned... et posent souvent des questions. Le tout est d'y répondre d'une façon qui ne leur paraisse pas trop agressive (moi, j'y allais bille en tête en expliquant que le système scolaire ne me convenait pas, ce que certains peuvent prendre comme une attaque personnelle - ça ne m'a pas trop coûté, mais rétrospectivement je me dis que j'aurais pu être plus diplomate) et qui ne remette pas en cause l'utilité des professeurs (ben oui ils sont humains et veulent servir à quelque chose !) : c'est par exemple toujours une bonne idée de préciser que l'on n'est pas tout seul au Cned car on peut toujours contacter les profs référents et tuteurs... (sous-entendu : au Cned aussi il y a des profs)

4) Comment le Cned est-il perçu dans les études supérieures et le monde du travail?

Je te rassure tout de suite: avoir étudié au Cned n'est en rien un handicap, tant que tes notes sont à la hauteur. Tu pourras avoir à l'expliquer dans des entretiens et lettres de motivation, mais cela peut être présenté comme un avantage assez facilement - autonomie, sens des responsabilités et de l'organisation, etc. Je donne souvent mon exemple personnel pour rassurer: après ma 1ère et ma Term S au Cned, suivis d'une année sabbatique, j'ai intégré une grande école, et si on me posait en général la question quand je cherchais un stage, ça ne m'a jamais handicapée.

5) Mon enfant veut que je l'inscrive au Cned. Comment me décider?

Pour évaluer les différentes dimensions de cette décision, je vous recommande la lecture de cet article de Cn3dland: Parents de Cnediens.

6) Mes parents ne veulent pas m'inscrire au Cned. Comment les convaincre?

Tout d'abord, il faut vérifier s'ils sont bien informés sur le Cned: parfois, un malentendu peut suffire à les inquiéter.

Ensuite, il faut essayer de ne pas se braquer, de ne pas prendre pour un manque de confiance leur inquiétude légitime. Mets-toi à leur place : c'est une responsabilité énorme que de te laisser quitter le système scolaire classique, où tu es encadré(e) au quotidien, pour un mode d'enseignement minoritaire, méconnu et qui repose sur ta motivation et ton autonomie. Mets donc en avant les éléments positifs: tes notes si elles sont bonnes, tes capacités d'organisation, ta ténacité, etc, tout en leur montrant que tu ne sous-estimes pas l'ampleur du changement.

Tu peux par exemple leur proposer un marché, comme un essai de quelques mois pendant lesquels ils contrôleraient de près l'avancée de ton travail, et si cela ne fonctionne pas, tu repars au lycée en cours d'année.

De manière plus générale, il est important de bien fixer les termes de votre accord, en formalisant bien les engagements que tu prends et ce qu'ils attendent de toi. Notamment pour les relations sociales (activités extrascolaires, etc) et la vie quotidienne (qui change forcément quand tu es à la maison toute la journée) : questions pratiques sur l'emploi du temps, l'endroit où tu travailleras, les rapports avec le reste de ta famille et notamment d'éventuels frères et soeurs qui vont encore à l'école, etc.

7) Mon établissement essaie de me dissuader de m'inscrire au Cned et/ou refuse de me remettre l'exeat

Certains personnels d'établissements, professeurs, principaux et proviseurs, etc. voient en effet d'un très mauvais œil les inscriptions au Cned, le plus souvent par méconnaissance. Les arguments qui circulent sont principalement l'absence d'encadrement (alors qu'il y a de nombreux encadrants et professeurs au Cned, même si on s'organise plus librement au quotidien) et la mauvaise qualité des manuels (qui sont élaborés par des professeurs aguerris, et parfois mieux rédigés et organisés que les manuels scolaires classiques). Étonnant quand on sait que le Cned est un établissement public contrôlé par l'Éducation nationale ! (ce que certains d'entre eux ignorent en fait)

Écouter les arguments de chacun peut permettre de se poser les bonnes questions, mais à un certain stade, il faut savoir dire « Stop, ce n'est pas votre décision ». N'oublie jamais en effet que ce sont tes parents et toi qui savez mieux ce qui est bon pour toi, et que tes parents ont le droit de choisir de te scolariser au Cned.

Concernant l'exeat :

Il s'agit d'un document que le Cned demande pour l'inscription, aussi appelé certificat de radiation, et qui est nécessaire pour tout changement d'établissement (déménagements, etc.). Il dit simplement que tel élève a été scolarisé dans tel établissement, et le quitte. C'est un document purement administratif, qui vise à éviter qu'un élève soit scolarisé dans deux établissements à la fois, et éventuellement utilisé pour contrôler que les frais sont payés (cantine par exemple) et le matériel rendu (manuels...).

Seulement, de nombreux établissements marquent leur désapprobation du choix de cours par correspondance, en refusant ou en retardant sa remise. Il est tristement courant de devoir harceler l'établissement pendant plusieurs mois.

Or l'inscription au Cned ne peut être finalisée sans ce document. Certains le demandent à leur établissement au mois de mai de l'année scolaire en cours, souhaitant s'inscrire au Cned pour le mois de septembre, et n'arrivent à l'arracher à une administration grognon qu'en octobre ou en novembre, ce qui retarde d'autant la réception des cours. Attention notamment aux dates de fermeture de l'établissement pour l'été (en général fin juin ou début juillet), si tu n'as pas obtenu l'exeat à ce moment-là, tu ne l'auras que fin août ou début septembre... et tu recevras probablement les cours en retard.

Mes conseils pour accélérer le tout sont donc (démarches à faire principalement par tes parents, puisque ce sont eux qui ont l'autorité pour le demander) :

1. Prenez de l'avance et demandez l'exeat dès que vous décidez de l'inscription au Cned. Même si vous le demandez oralement, envoyez également une lettre / un fax / un e-mail pour laisser une trace. Attention, si vous souhaitez que l'inscription au Cned reste relativement discrète, exigez la confidentialité (les rumeurs circulent très vite et cela peut donner lieu à un quasi harcèlement de l'élève par les professeurs et l'administration dans certains cas).

2. Si l'on vous fait lanterner, réitérez votre demande par lettre recommandée, en rappelant au chef d'établissement que le Cned est un organisme public, que la scolarité est obligatoire mais qu'il est de votre droit de choisir où votre enfant est scolarisé (vous pouvez citer l’article L131-2 du Code de l’éducation, « L'instruction obligatoire peut être donnée soit dans les établissements ou écoles publics ou privés [ce qui inclut le Cned], soit dans les familles par les parents, ou l'un d'entre eux, ou toute personne de leur choix. »). Menacez d'en référer à l'Inspection d'Académie et au Défenseur des Droits.

3. Et si l'on fait toujours la sourde oreille, contactez l'Inspecteur d'Académie ainsi que le Défenseur des Droits en insistant sur l'importance de compléter l'inscription à temps pour que votre enfant ne soit pas être pénalisé dans la suite de sa scolarité. Le Défenseur des Droits est en général très efficace, il intervient directement auprès des services publics, et en général le résultat ne se fait pas attendre.

19 octobre 2013

Success stories Cnediennes

Eh oui, il y a des gens qui réussissent grâce au Cned! Ce n'est bien évidemment pas le seul cas de figure, mais il me paraît important de publier quelques témoignages de ce genre.

Si vous aussi considérez votre expérience au Cned comme une réussite (et cela ne tient pas forcément à une mention TB, mais aussi au bien-être atteint, à une orientation mieux choisie, etc), n'hésitez pas à m'envoyer votre témoignage (dans un commentaire, un message par le lien Contactez l'auteur ou encore sur mon adresse e-mail mari_draw@yahoo.fr).
Si au contraire vous restez mitigé quant à cette expérience ou la regrettez amèrement, vous pouvez là aussi me contacter, je publierai votre témoignage dans un autre article - le but de Cn3dland n'est pas de faire l'apologie du Cned en toutes circonstances mais bien d'aider à choisir en toute connaissance de cause et à travailler dans les meilleures conditions possibles, notamment en apprenant des mésaventures des autres...

 Cnedland Résultat de l'expérience 2012


Le premier témoignage sera le mien (datant de 2010) : Marianne, 19 ans, 2 ans au Cned en 1ère et Term S.


Lucile, 14 ans, 3ème, 2ème année au Cned.


Lauranne, 2nde au lycée, 2 ans au Cned pour l'espagnol en 4ème et 3ème.


Audrey,1ère et Term L au Cned.


  
Résultats du sondage sur les avantages et inconvénients du Cned (48 votants):
 
Cnedland Avantages et inconvénients 2012
 
Pour répondre aux sondages de Cn3dland, c'est ici.
1 mai 2013

Blog toujours actif

Cnediens, Cnediennes, et puis les autres aussi ;)

Juste un petit message pour vous dire que le blog est toujours actif, même si je ne l'ai pas mis à jour récemment.

En ce moment je reçois environ un message par jour de la part de Cnediens, futurs Cnediens, parents de Cnediens, etc, avec des questions sur les cours par correspondance. Je suis assez occupée avec mes études mais me fais un devoir, et un plaisir, de leur répondre dans les meilleurs délais.

Donc si vous avez des questions, n'hésitez surtout pas à me contacter (mari_draw[@]yahoo.fr) ! Je n'ai pas la science infuse, je ne promets pas la panacée, mais je ferai de mon mieux pour vous aider ou simplement vous rassurer.

Les autres ressources à votre disposition sont:

Cn3diennement vôtre,
Marianne

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10 octobre 2012

Fichier d'entraide

Voici le retour du fichier d'entraide connu sous le nom de "qui aide qui" sur l'ancien blog Cnedland. Il s'agit tout simplement d'une liste de Cnediens ayant besoin d'aide ou prêts à en apporter dans différentes matières, classés par niveau et par spécialité. Le tout pour simplifier la mise en relation de Cnediens qui peuvent s'entraider.

Fichier d'entraide 2012-2013

Célia (1ère ES option musique) accepte d'être contactée pour d'éventuelles réunions entre Cnediens; elle vit en Lorraine près de Nancy (son adresse e-mail est dans le fichier).


C'est le tout début, ce fichier est donc incomplet, mais il ne tient qu'à vous d'y remédier en m'adressant un message ou un commentaire avec:

  • Votre prénom et/ou pseudo,
  • Votre adresse e-mail,
  • Votre classe, série et spécialité, option éventuelle...
  • Les matières dans lesquelles vous avez besoin d'aide,
  • Les matières dans lesquelles vous pouvez aider d'autres Cnediens,
  • Eventuellement votre région, si vous acceptez d'être contactés pour des réunions entre Cnediens.

Ne soyez pas trop modestes: pas besoin d'être hyper doués pour proposer de l'aide, vous n'êtes pas profs! Si vous souhaitez préciser un domaine où vous pouvez/ne pouvez pas aider, n'hésitez pas (par exemple: X peut aider en physique-chimie, sauf pour la séquence sur l'électrolyse ; Y peut aider pour la concordance des temps en espagnol...)

Et si vous avez un besoin d'aide urgent, jetez un oeil à l'article "Ressources sur Internet", où figure une liste de sites web dans différentes matières: notions, explications, exercices, parfois forums... Et n'oubliez pas que vous avez aussi accès aux professeurs tuteurs du Cned.

2 octobre 2012

Et les profs alors?

Jusqu'ici Cn3dland s'est essentiellement concentré sur les élèves du Cned, même s'il s'intéresse également à leurs parents, qui composent une part importante des visiteurs. Mais le Cned ne fonctionnerait pas sans... les professeurs. Nous les voyons souvent comme des mains invisibles qui corrigent nos copies et répondent à nos e-mails, et pourtant eux aussi sont humains (!) et comme les Cnediens, ils travaillent seuls de chez eux et ont un quotidien un peu original comparé à celui de la plupart de leurs collègues. J'ai eu la chance d'être contactée à travers ce blog par l'une de ces professeurs, qui a accepté de témoigner.

Dans ce témoignage vous découvrirez que les élèves et professeurs du Cned ont décidément beaucoup en commun, et en apprendrez un peu plus sur les "coulisses" de la correction de vos copies.


Je vais faire une présentation succincte, car contrairement aux professeurs in situ, il ne m'est pas conseillé de dire qui je suis, et de donner mes coordonnées. Les rapports individuels entre professeur et élève pourraient ne plus être contrôlés, et déraper vers des relations autres que professionnelles. Nous évitons de cette manière toute insulte, tout jugement qui ne soit pas toléré par le Cned. En classe, des "témoins" sont là pour préserver la vie de chacun. Là, nous sommes seuls.

Pour beaucoup de professeurs nommés la maladie pousse à trouver une autre manière d'enseigner. 

Néanmoins, tous les professeurs du Cned ne sont pas malades, heureusement pour eux, et je tiens à le préciser. Et si maladie il y a, eh bien elle n'entrave en rien le travail du professeur ou de l'élève.

Pour ma part, j'ai choisi de travailler au Cned, parce que je ne me voyais pas changer de métier (j'adore mon travail!), et parce que j'ai été moi même élève du Cned. Pour moi, il était donc évident de demander un poste, et par bonheur, j'en ai eu un.

Après un an de travail à la maison, j'ai trouvé un rythme qui me convient, et surtout, j'ai découvert l'autre côté du rideau en étant professeur. 

La classe ne me manque pas. Aussi étrange que cela puisse paraître, même s'il ne m'est pas possible de discuter avec mes élèves, je les connais bien mieux qu'ils ne peuvent l'imaginer. En corrigeant leurs copies, en lisant leur fiche individuelle, en répondant à leurs questions souvent notées en marge des copies, j'arrive à me faire une idée bien précise de la personne à laquelle j'ai la chance d'enseigner, et au final, j'apprécie ce contact. Il n'est pas déshumanisé comme bien des personnes pourraient le croire : je connais chacun de mes élèves, et c'est avec un plaisir avoué que je corrige toutes les copies au fur et à mesure de l'année, que mesure leurs progrès, et que je les encourage à réussir leurs études. Car leur réussite sera la mienne, leurs questions ont été les miennes aussi...

Je ne peux dire combien j'ai d'élèves à ma charge car je ne connais pas encore les chiffres d'inscrits, et par ailleurs, si je ne le demande pas, ils ne me sont pas donnés. Ce que je sais, c'est que le nombre d'inscrits ne correspond malheureusement pas au nombre d'élèves avec qui je communique (par devoirs, ou tutorat..), car les élèves ne sont pas tous aussi motivés, ou n'ont pas tous le même temps, et ne rendent pas tous leurs devoirs.

C'est dommage pour nous tous... Mais personne ne peut obliger un élève inscrit à rendre un devoir, ou tous les devoirs : tout est conseillé pour s'adapter à leur rythme. Chacun fait comme il peut selon sa situation, et personnellement, je ne peux que le comprendre, mais les encourager tout de même à suivre leurs études avec assiduité. Il faut bien comprendre que la note que nous mettons est une façon d'évaluer leur travail et de les aider au mieux, et non une sanction. Plus je peux aider un élève et plus je fais mon travail correctement.
Le but étant de tous vous amener à la réussite de vos examens, quelque soit la raison pour laquelle vous vous êtes inscrits à un enseignement à distance.

En tant que professeur à distance, nous fonctionnons exactement de la même façon qu'en classe avec les autres professeurs : si nous avons envie de les connaître, nous le pouvons aisément! Il y a une plateforme pour que nous puissions discuter entre nous, et pour que nous puissions échanger sur nos travaux et autres. J'avoue trouver un réconfort bien plus important sur la plateforme que je n'en trouvais en salle des professeurs :D.

Nous ne sommes pas si seuls qu'on veut bien le croire : divers outils sont proposés par le Cned pour rompre l'isolement, et il suffit de s'y intéresser, et de participer à ce qui est proposé.
Nous avons les clés de toutes les portes, il ne suffit que de les ouvrir.

En ce qui concerne le rythme de travail, il est différent pour chacun et selon le type de support:

- nous recevons des pochettes de copies papier chaque semaine (nous n'avons pas les mêmes vacances qu'en classe, c'est normal!), et à nous de les corriger, et de les renvoyer en considérant que nous avons 5 jours ouvrés pour faire notre travail.

Pour chaque copie corrigée, je prends mes dossiers : je relis le parcours de l'élève, ses courriers s'il en a envoyés, je relis tout ce que j'ai noté sur son travail, et enfin je corrige en m'adaptant à chacun. Enfin, je note tout ce qui me permettra de suivre mon élève au mieux dans mon cahier ;D pour le prochain devoir.

Je suis très touchée par le travail des élèves : je suis très joyeuse quand je vois leur progrès, et j'ai envie de le dire à tout le monde... comme il n'y a personne, alors je le félicite à haute voix chez moi! lol! 
Quand je vois que l'élève est en difficulté, je suis tracassée, et j'en fais part au service du cned pour que nous lui proposions du tutorat par exemple...
J'aime mon travail encore plus qu'avant...

- nous recevons des alertes sur la boîte mail dès qu'un élève envoie une copie en ligne (même le dimanche hihi!), et nous avons 6 jours pour la corriger, et la renvoyer, de la même façon que pour les devoirs papier.

- le tutorat en ligne et par téléphone est aussi possible selon les horaires prévues par le Cned. Je vous encourage à téléphoner ou écrire à vos professeurs : nous sommes là pour vous aider, et il n'y a pas de questions ridicules, il n'y a que des réponses!

- tous les ans, nous avons les bulletins à remplir...

Personnellement, je travaille tous les jours, sauf le dimanche si mes enfants sont là. Comme je suis rapidement fatiguée, je préfère étaler le travail de la semaine sur toute la semaine, mais mes journées sont bien remplies tout de même.

Je ne prévois rien : je me lève, et comme tout le monde, je me mets au travail le matin, et l'après midi. Parfois, je travaille le soir, lorsque la journée a été difficile, ou prise par des rendez vous. 

Le nombre d'heures effectués par un professeur dépend de sa rapidité à travailler, et de la masse de travail de la semaine, des demandes des élèves aussi... mais nous pouvons considérer que notre semaine est bien remplie, sans dépasser les limites légales. En bref : c'est un travail normal, sauf que nous décidons de nos horaires, comme les élèves!

Sauf que pour les professeurs : c'est leur travail! Nous n'avons plus rien à prouver: nos examens, nous les avons, il ne nous reste qu'à être le meilleur professeur possible, et trouver l'équilibre qui nous permettra de nous épanouir dans un métier à distance. Plus on est investi, et plus nos élèves travaillent : c'est à nous de motiver, et d'être le moteur pour leur donner envie de travailler régulièrement pour atteindre leurs buts. C'est ça notre récompense.

Et je pense qu'elle est encore plus importante quand on est professeur au Cned que lorsque nous sommes en classe : allez savoir pourquoi.. Je pense que la situation amplifie les émotions..

Objectivement, nous avons aussi besoin d'une certaine reconnaissance de la valeur de notre travail.

Vous n'avez qu'un professeur référent par discipline. Lorsqu'une copie est corrigée par un autre professeur, c'est que le vôtre est en vacances, ou en arrêt maladie, ou débordé de travail! Donc un autre professeur prend le relais. 

Mais soyez rassurés : un professeur nommé s'inquiète toujours de ses "élèves", et des fiches navettes circulent entre nous, professeurs, pour que le suivi de l'élève soit parfait, et qu'il n'y ait rien qui mette en danger son apprentissage : son suivi reste le même, par le professeur nommé, avec un compte rendu de l'autre professeur!
Ah! Vous ne saviez pas que vous étiez aussi bien suivis! lol
et que nous vous connaissions aussi bien! Détrompez vous! Nous sommes dans l'ombre, mais bien présents!

Lorsque j'étais élève du Cned, j'ai travaillé avec beaucoup d'assiduité: je me faisais un emploi du temps, et j'envoyais les devoirs à une date que je m'étais fixée : j'ai obtenu tous mes examens avec brillo, et dans une université où je n'aurais pas pu aller si je n'avais pas eu l'idée de m'inscrire au Cned. Tout en travaillant à côté, j'ai tenu à m'imposer un rythme de travail sain, sans dépasser mes limites, mais tout de même très assidu.

C'est la clé de votre réussite : soyez le plus assidu possible. Et ne restez pas seul: si vous avez un souci, il y a des outils proposés par le Cned pour que vous puissiez échanger avec d'autres élèves, et vos professeurs. On n'est seul que si on le choisi. On se démotive tout seul aussi, mais ça c'est valable en classe comme au Cned. 

C'est vous qui savez ce que vous voulez devenir et nous sommes à votre disposition pour vous aider le mieux possible à atteindre votre but, même si vous n'avez pas la possibilité de suivre un parcours habituel. Ce que j'ai envie d'écrire, c'est qu'il n'y a pas de de parcours habituel, mais des parcours ;D

Vous arrivez au but que vous vous êtes fixés, comme les autres, et qu'importe le moyen. Le Cned n'est pas un centre d'enseignement pour les moins bons: parmi des élèves, j'ai des inscrits tellement doués qu'ils seraient perdus en classe!
Le Cned propose une autre façon d'enseigner, et une autre façon de suivre ses études : c'est tout!
Si j'ai réussi à être professeur : pourquoi ne réussiriez pas à avoir les examens que vous désirez obtenir?
Tout se situe dans votre envie, et non dans vos capacités: car vos capacités peuvent toujours être améliorées.

Si vous avez des questions, j'y répondrai volontiers!

Une professeure du Cned, très motivée!

Si vous avez des questions pour notre témoin, vous pouvez laissez un commentaire ou m'envoyer un message à travers le lien "Contactez l'auteur" dans la barre de gauche, ou encore à mari_draw[@]yahoo.fr, et je me chargerai de les lui transmettre.

Si d'autres professeurs lisent ces lignes et souhaitent également témoigner, n'hésitez pas à me contacter!

8 mai 2012

Besoin de TEMOIGNAGES

Cn3dland a du mal à décoller cette année, ce qui est en partie ma faute puisque je n'ai rien publié de nouveau - je ne sais pas trop quoi dire, et puis je suis pas mal prise par mes études. Je vais essayer de mettre à jour le Fichier d'Entraide, mais encore me faudrait-il des candidats (voir l'article concernant ce fichier).

A vos claviers, et si vous le pouvez faites également le tour de vos contacts Cnediens pour me ramener autant de témoignages que possible (c'est ce qui, selon le sondage Qu'attendez-vous de Cn3dland, manque le plus pour l'instant ici) sur un ou plusieurs des sujets suivants:

  • votre expérience au Cned, échec, réussite ou mitigée.
  • les raisons de votre inscription.
  • ce que le Cned vous a apporté.
  • comment vous avez convaincu vos parents de vous inscrire ; comment ils ont géré votre scolarité à distance...
  • les éventuelles galères administratives (avec votre ancien établissement, pour vous inscrire à des examens, récupérer vos résultats...)
  • vos astuces pour travailler plus efficacement, vos livres et sites de référence
  • les contacts avec les profs référents et tuteurs
  • la vie sociale
  • les examens, les TPE...

Et puis vous pouvez aussi demander à vos parents de témoigner sur un ou plusieurs des sujets suivants:

  • leur réaction à votre demande d'inscription au Cned, si c'était votre idée ; leurs motivations, si c'était la leur
  • leurs angoisses ou peurs éventuelles
  • ce que cela a changé dans vos relations
  • leur a-t-il fallu "faire la police", vous ont-ils aidé souvent?
  • les galères administratives
  • les réactions de la famille et des amis, comment l'ont-il annoncé?
  • leur bilan sur votre scolarité au Cned pour l'instant, etc.

Pour répondre à nos sondages, c'est ici.
Et pour en voir les résultats, c'est ici.

 

15 mai 2011

Parents de Cnediens

Cet article s'adresse plus particulièrement aux parents de Cnediens. J'ai en effet réalisé que le premier blog Cnedland visait essentiellement les Cnediens niveau lycée (logique puisque c'est ce que tous ses créateurs étaient à ce moment), à la limite niveau collège, alors que les réalités du Cned sont bien plus multiples.

Dans cet article, je vais donc essayer de traiter, dans un premier temps ce que les parents de Cnediens de tous niveaux devraient savoir, puis dans un second temps, le dilemme des parents qui hésitent à placer leur enfant au Cned.

N'ayant jamais vécu la "Cneditude" qu'en tant qu'élève, je ne peux vous donner que des informations et conseils somme toute assez théoriques, inspirés du comportement de mes parents et des parents d'autres Cnediens de ma connaissance, ainsi que du ressenti de ces Cnediens par rapport à leurs parents. Je me garde bien de donner des leçons, et le tout est plus à prendre comme une Boîte à Idées que comme la panacée...


Et pour commencer, voici le résultat d'un petit sondage sur la réaction des parents de jeunes qui souhaitent s'inscrire au Cned (sur un panel de 45 votants, chacun pouvant choisir plusieurs réponses):

Cnedland Réaction des parents 2012 

Pour répondre à nos sondages, c'est ici.
Pour en voir les résultats, c'est ici.


Informations pour les parents de Cnediens

Votre enfant suit ou va suivre les cours du Cned? Sachez bien que ce ne sera pas forcément de tout repos pour vous. Tout d'abord, vous risquez des sueurs froides quand au travail fourni et aux résultats obtenus ; et puis l'administration ne vous facilitera pas toujours les choses. Mais ne vous inquiétez pas, des tas de parents survivent très bien à quelques années de Cned (les miens ont même rempilé avec mon petit-frère après que j'aie obtenu le bac ;p). Voici simplement quelques informations qui pourraient vous simplifier la vie, ou au moins vous aider à vous préparer.

  • Les établissements scolaires font souvent ce que j'appelle de la rétention d'exeat.

L'exeat est un document que le Cned demande pour l'inscription, aussi appelé certificat de radiation, et qui est nécessaire pour tout changement d'établissement (déménagements, etc.). Il dit simplement que tel élève a été scolarisé dans tel établissement, et le quitte. C'est un document purement administratif, qui vise à éviter qu'un élève soit scolarisé dans deux établissements à la fois, et éventuellement utilisé pour contrôler que les frais sont payés (cantine par exemple) et le matériel rendu (manuels...).

Seulement, de nombreux établissements marquent leur désapprobation du choix de cours par correspondance, en refusant ou en retardant sa remise. Il est tristement courant de devoir harceler l'établissement pendant plusieurs mois.

Or l'inscription au Cned ne peut être finalisée sans ce document. Certains le demandent à leur établissement au mois de mai de l'année scolaire en cours, souhaitant s'inscrire au Cned pour le mois de septembre, et n'arrivent à l'arracher à une administration grognon qu'en octobre ou en novembre, ce qui retarde d'autant la réception des cours. Attention notamment aux dates de fermeture de l'établissement pour l'été (en général fin juin ou début juillet), si vous n'avez pas l'exeat à ce moment-là, vous ne l'aurez que fin août ou début septembre... et vous recevrez probablement les cours en retard.

Mes conseils pour accélérer le tout sont donc:

1. Prenez de l'avance et demandez l'exeat dès que vous décidez de l'inscription au Cned. Même si vous le demandez oralement, envoyez également une lettre / un fax / un e-mail pour laisser une trace. Attention, si vous souhaitez que l'inscription au Cned reste relativement discrète, exigez la confidentialité (les rumeurs circulent très vite et cela peut donner lieu à un quasi harcèlement de l'élève par les professeurs et l'administration dans certains cas).

2. Si l'on vous fait lanterner, réitérez votre demande par lettre recommandée, en rappelant au chef d'établissement que le Cned est un organisme public, que la scolarité est obligatoire mais qu'il est de votre droit de choisir où votre enfant est scolarisé (vous pouvez citer l’article L131-2 du Code de l’éducation, « L'instruction obligatoire peut être donnée soit dans les établissements ou écoles publics ou privés [ce qui inclut le Cned], soit dans les familles par les parents, ou l'un d'entre eux, ou toute personne de leur choix. »). Menacez d'en référer à l'Inspection d'Académie et au Défenseur des Droits.

3. Et si l'on fait toujours la sourde oreille, contactez l'Inspecteur d'Académie ainsi que le Défenseur des Droits en insistant sur l'importance de compléter l'inscription à temps pour que votre enfant ne soit pas être pénalisé dans la suite de sa scolarité. Le Défenseur des Droits est en général très efficace, il intervient directement auprès des services publics, et en général le résultat ne se fait pas attendre.

  • Les cours arrivent en général entre fin août et fin septembre, mais ont parfois du retard.

Cela dit, si l'inscription est finalisée, votre enfant doit avoir accès au Campus électronique (qui existe pour le collège et le lycée, je ne sais pas s'il y a un équivalent en primaire) grâce à un identifiant et un mot de passe que le Cned vous envoie par lettre. Les cours y sont en général téléchargeables dès début septembre, ce qui permet de commencer l'année sans retard en attendant les cours papier.

Si l'inscription n'est pas finalisée (problèmes administratifs etc), vous avez tout de même accès à l'Académie en Ligne, contenant tous les cours du Cned du CP à la Terminale, dans la plupart des matières, en accès gratuit. Ne sont inclus ni les solutions des exercices, ni les énoncés des devoirs, mais là encore, cela permet au moins de se mettre au travail.

  • Comment savoir si mon enfant travaille?

C'est une question difficile, et l'équilibre entre confiance et surveillance est délicat - l'on peut prendre beaucoup de retard si l'on n'est pas remis dans les rails, mais aussi se persuader qu'on n'y arrivera pas si l'on a l'impression que c'est ce que les parents pensent... Le plus important est de répéter régulièrement que l'on est là en cas de besoin - pour aider ou conseiller, selon votre niveau dans les matières étudiées, et vos disponibilités, ou encore proposer si nécessaire une ou deux heures hebdomadaires avec un professeur particulier.

Une tendance courante chez les Cnediens est en effet de ne pas oser demander de l'aide ou avouer ses difficultés, de peur de décevoir, de trahir la confiance des parents qui ont accepté l'inscription au Cned. Mes parents sont loin d'être des dragons et ont été très disponibles, pourtant j'en suis moi aussi passée par là pendant mon premier trimestre au Cned.

Une chose dont il faut absolument parler avant de commencer l'année, ou très rapidement: l'emploi du temps, et l'envoi des devoirs. A vous de décider si vous voulez fixer vos propres conditions ou laisser votre enfant s'organiser, ou y réfléchir avec lui ; mais il faut que les choses soient claires. Par exemple, "travail de 9h à 12h puis de 14h à 17h, tous les jours sauf le week-end", et "le devoir 1 de toutes les matières avant la mi-octobre". Si vous doutez qu'ils les respecte, je vous conseille d'écrire ces conditions dans une sorte de contrat, que vous signerez - pour museler la mauvaise foi de votre enfant et éviter de vous faire traiter de dictateurs lorsqu'il faudra redresser la barre...

Pour résumer, vous devez fixer des conditions claires à l'inscription au Cned, dès le début, et si nécessaire les rappeler ; mais à partir du début de l'année scolaire, il faut également rassurer votre Cnedien, s'intéresser à sa scolarité, pas en inquisiteur (malgré l'inquiétude légitime que vous pouvez ressentir) mais plutôt de façon amicale: comment sont organisés les cours? est-ce que ce n'est pas trop dur sans professeur? arrive-t-il à faire les exercices? Bref, tendre des perches.

Mais ne soyons pas non plus naïfs: la tendance naturelle chez l'être humain, s'il n'est pas physiquement contraint au travail, est de gambader dans les champs. Cette tendance est plus ou moins bien gérée selon les individus - à vous de voir, selon le caractère de votre enfant et son comportement scolaire habituel. Mais elle est là, et il faut en être conscient - d'autant plus que l'enfant est jeune. Je dirais qu'avant 15 ou 16 ans, on peut difficilement laisser l'enfant travailler sans contrôle (et il n'y a aucune honte à maintenir un contrôle jusqu'au bac si cela vous semble nécessaire).

Qu'entends-je par contrôle? Cela dépend de vous et de votre enfant. On peut envisager un point quotidien ou hebdomadaire, où votre Cnedien vous montre les exercices qu'il a faits (éventuellement, si vous avez le temps, c'est à ce moment qu'on les corrige, avec les fascicules de corrigés que vous gardez sous le coude) et/ou où vous l'interrogez sur les leçons. Ou encore, si vous en avez la possibilité, vous pouvez travailler avec lui une heure, plusieurs heures, ou même tout le temps (voir 2nde partie de cet article).

Ensuite, eh bien le reste dépend de vos méthodes d'éducation. Certains préféreront laisser carte blanche à l'enfant jusqu'à recevoir les résultats du premier devoir, et juger sur pièce (en soi pas une mauvaise idée, sachez seulement que les délais de correction sont assez longs et que vous risquez donc de réagir un peu tard) ; d'autres, serrer la vis dès le départ, etc. A vous de voir.

  • Comment aider mon enfant?

A part lui montrer sa confiance et le motiver quand il en a besoin, que pouvez-vous faire?

S'intéresser à ses cours est très important. Ne faites pas de complexe, quelque soit votre niveau dans les matières qu'il étudie: pas besoin de tout maîtriser pour en parler avec lui, il sera sans doute fier de pouvoir vous apprendre des choses. Il ne s'agit pas de discuter de maths à table si cette matière vous sort par les yeux ; mais il y a sans doute dans son programme des choses qui peuvent vous intéresser. Prendre l'habitude de lui demander ce qu'il a appris aujourd'hui, et d'en discuter avec lui, n'a que des avantages: c'est une bonne façon de voir comment il progresse, et cela vous donne l'occasion de lui montrer les applications de ce qu'il apprend dans la vie réelle (par exemple, faire le lien entre son cours d'histoire-géo et l'actualité internationale, entre son cours de physique-chimie et les dernières découvertes scientifiques, etc).

Vous pouvez aussi lui proposer de l'aider à faire ses exercices ou à les comparer aux corrigés du Cned ; de lui faire réciter ses leçons, ou de l'aider à faire des fiches révision.

Et puis vous pouvez tout simplement contacter avec lui ses professeurs tuteurs (à qui l'on peut poser des questions sur les leçons et les exercices, par mail ou par téléphone) et étudier leurs réponses ensemble.

Si vous constatez qu'un sujet l'intéresse particulièrement, tentez de le "brancher" sur des livres, magazines, émissions télévisées, etc, qui approfondiraient ce sujet. Vous pouvez aussi offrir un enrichissement en lui faisant partager vos propres intérêts.

  • Mon Tanguy à la maison tout le temps, ça change quoi?

Tout, serais-je tentée de répondre. Et ce peut être dans le bon... comme dans le mauvais sens.

Tout d'abord, cela veut dire qu'il sera plus souvent "sur le dos" de tous les membres de la famille - peut-être vous, selon son emploi du temps, mais aussi ses frères et soeurs, etc. Les relations peuvent devenir tendues dans un premier temps et il y aura des efforts à faire de tous les côtés, des compromis à trouver. Si frères et soeurs il y a, leur expliquer la situation, d'une façon adaptée à leur âge, est capital car des jalousies pourraient naître. Ils devront aussi respecter l'espace de travail du Cnedien et ne pas l'interrompre (qu'il travaille dans sa chambre, dans la cuisine, le salon, etc, cet espace doit leur être interdit autant que possible pendant ses heures de travail).
Exemple tout simple de conflit: le Cnedien travaille à une table se trouvant dans la même pièce que la télévision. Petite soeur et grand frère rentrent de l'école et du lycée et n'aspirent qu'à s'avachir devant ledit appareil audiovisuel pour faire refroidir un peu leur cerveau fumant avant de s'attaquer à leurs devoirs... Et, à moins que la fratrie ne fasse preuve d'une cohésion étonnante et décide de concert de s'avachir ensemble, ce qui n'est guère mieux... c'est l'engueulade. Des détails quotidiens et bassement matériels de ce type ont le don de catalyser des rancoeurs et non-dits, et il suffit que les parents ne soient pas là à ce moment et que rien n'ait été décidé au préalable pour que la poudrière explose.

Mais cette proximité peut aussi représenter une chance de se rapprocher, de parler plus souvent, de faire des choses ensemble. Par exemple, à partir du moment où j'ai suivi mes cours au Cned, une routine s'est créée: une heure de marche avec ma mère tous les jours après le déjeuner, et un footing avec mon père deux fois par semaine. Même si vous n'avez pas beaucoup de temps, je suis sûre que vous pouvez trouver un trou dans votre planning pour partager l'une de vos passions avec votre Cnedien.

Et le monde extérieur, alors? Car pendant que Tanguy est à la maison, il n'est pas au bahut (c'est un peu le principe des cours par correspondance, me direz-vous), et de ce fait il ne voit pas ses camarades de classe (pour 50 à 95% d'entre eux, ce n'est probablement pas une grande perte), il ne fréquente personne tous les jours à part la sphère familiale. Ce n'est pas forcément un drame, mais il est important de le pousser (voire le forcer, s'il le faut...) à maintenir des contacts avec le "monde extérieur", la "vraie vie" en dehors du cocon familial: qu'il voie ses amis une fois par mois ou par semaine, mais aussi qu'il sorte dans la rue, et par exemple qu'il participe à une activité extrascolaire de son choix, en groupe (musique, sport, auto-école, bénévolat dans une association, baby-sitting, que sais-je encore...). C'est d'autant plus important que la durée de sa scolarité au Cned sera longue (autant peut-on laisser couler si ce n'est que pour un an, autant la régularité des contacts est capitale si l'on sait d'ores et déjà qu'il sera scolarisé ainsi pendant trois, quatre, cinq ans...).

A condition que ces contacts réguliers soient maintenus, vous n'avez aucun souci à vous faire à propos de sa "réintégration" dans le "monde réel". Ce n'est pas parce qu'on a suivi quelques années de cours par correspondance que l'on devient un inadapté social - je le suis même plutôt moins que quand j'ai commencé le Cned...
Le plus difficile est à mon avis plutôt de réintégrer un enseignement "normal" ou disons "classique", comme beaucoup devront le faire - que ce soit pour retourner au collège ou au lycée, ou pour intégrer, après le bac, une fac ou une école quelconque. Il existe quelques formations post-bac que l'on peut suivre au Cned, mais le choix est limité, et je crois qu'il faut bien se résoudre à quitter l'enseignement par correspondance à un moment ou à un autre, sauf impossibilité réelle de faire autrement. Après être passé par le Cned, rester assis des heures d'affilée dans une salle remplie d'élèves à écouter parler un professeur pas toujours passionnant, peut être traumatisant. J'ai passé ce cap sans trop de difficulté, mais il faut s'armer de patience et de résignation.

Quant à la fameuse question "Mais quittera-t-il un jour le nid familial?", je ne crois pas que le Cned ait une grande influence sur le caractère de chacun. Certains seront ravis de s'envoler, d'autres traîneront la patte ; certains auront besoin d'être rassurés, d'autres d'un coup de pied au derrière - mais ce sera à vous d'agir en fonction!

  • A quoi s'attendre au niveau des notes? A-t-on des recours?

Une idée reçue courante est que les élèves du Cned ont de mauvaises notes, notamment qu'ils échouent au bac. En fait, le Cned prépare très bien au bac ; simplement, il faut compter avec les nombreuses situations particulières chez les Cnediens (maladies, phobies scolaires...) qui font que certains échouent, et certains ne se présentent même pas aux épreuves. Mais je connais surtout beaucoup de Cnediens qui ont eu le bac avec mention!
Et pour les notes pendant l'année scolaire, là encore il faut relativiser: il y a des mauvaises notes, mais pas plus qu'en lycée. Certains profs notent durement, et le niveau du Cned est plutôt supérieur à celui du système scolaire classique - ne serait-ce que parce qu'on aborde TOUT le programme, et que l'on va au fond des choses.

Tout dépend du niveau de départ de votre enfant. S'il a des lacunes, il lui faudra sans doute du temps (et de l'aide) pour assimiler correctement les cours du Cned ; s'il maîtrise bien les acquis des années précédentes, il ne devrait pas y avoir trop de problèmes, même s'il peut y avoir une période d'adaptation. Je dirais que si les toutes premières notes sont supérieures à 12 en primaire, 10 en collège/lycée, il ne faut pas se faire trop de soucis (même si cela ne vous empêche pas de le "booster" un peu, si vous considérez qu'il peut mieux faire).

Un problème malheureusement relativement courant au Cned, c'est le trafic de corrigés-types - ces corrigés de devoirs que l'on reçoit avant la copie corrigée et notée. Certains Cnediens s'échangent ceux qu'ils ont déjà reçus pour s'en "inspirer" en rédigeant leur devoir... Je vous conseille d'ailleurs d'aborder le sujet avec votre enfant à l'avance, pour le prévenir que cela existe, car il risque fort de tomber à un moment ou un autre sur un forum, ou de recevoir un mail, lui demandant/proposant tel ou tel corrigé. Et d'insister sur le fait que cela n'apporte rien à personne et que vous préférez qu'il ait des notes plus basses mais qu'il aura vraiment méritées.

Si un professeur est certain que la copie qu'il corrige est "inspirée" d'un corrigé-type, il mettra 0/20. S'il le suspecte seulement, il mettra probablement NN (non noté), même si en théorie cette mention est réservée aux copies hors-sujet. Si votre enfant reçoit une telle copie, et que vous êtes raisonnablement sûr qu'il n'a pas triché, INTERVENEZ! Contactez le professeur référent (équivalent Cnedien du professeur principal) en lui expliquant le problème et en demandant à ce que la copie soit renotée (en général, c'est que le professeur considère la copie trop bonne pour être de la main de votre enfant). Cela m'est arrivé en philosophie en Terminale, et mon NN s'est transformé en... 16.

  • Et pour le sport?

Le sport n'est pas une matière notée, mais il faut envoyer une fiche au Cned en début d'année, confirmant que l'élève va faire du sport - pour les épreuves du bac, il faut choisir un binôme de disciplines en début d'années (par exemple, tennis de table/3x500m).

L'entraînement est entièrement à votre charge ; les élèves ont accès à des pôles EPS (plus ou moins faciles d'accès selon l'endroit où vous vivez - tout près de chez vous ou à une heure de route...), mais je conseille de s'entraîner régulièrement - stades, gymnases, ou dans la nature.

Si vous en avez la possibilité et que vous ne détestez pas absolument le sport, essayez de vous entraîner avec votre Cnedien de temps en temps ; sinon, vous pouvez l'accompagner et, par exemple, marcher pendant qu'il court, le chronométrer... Bref, le soutenir à votre façon.

Pour le bac, vous pouvez également étudier avec lui les barêmes pour établir un plan d'action en fonction de son niveau, pour "cartonner" ou "sauver les meubles".

  • L'inscription aux examens est à la charge des parents

Le Cned ne s'occupe pas d'inscrire ses élèves aux examens (brevet, ASSR, bac...). Leur documentation le rappelle et précise en général une date conseillée pour faire la démarche auprès de l'Académie de votre lieu de résidence.

L'élève reçoit une convocation environ 2 semaines avant l'examen, en général l'épreuve a lieu dans le centre d'examen le plus proche du domicile.

Récupérer les notes et le diplôme d'un Cnedien peut être un véritable parcours du combattant. Les administrations, peu accoutumées à gérer ce genre de situation (pourtant pas si rare...), cafouillent régulièrement. Il est parfois difficile de se faire comprendre, et de comprendre la logique appliquée (c'est un peu comme si la compagnie aérienne envoyait vos bagages à Tombouctou, à Pétaouchnok et à Trifouillis-les-Oies: parfois, les notes atterrissent dans un autre établissement que le centre d'examen, sans explication logique...). Bref, il faut du temps et de la motivation, et ne jamais douter de son bon droit...

 


Mon enfant veut que je l'inscrive au Cned... Que faire?

 

Voici quelques pistes pour mieux cerner cette envie et donc, pouvoir mieux y répondre.

  • Etudier ses motivations

Prenez le temps d'en discuter avec lui: que sait-il exactement du Cned? Comment en a-t-il entendu parler? Pourquoi pense-t-il que ce serait mieux pour lui?

D'après mon expérience, voici les principales raisons d'une inscription au Cned, si l'on excepte des cas particuliers comme la pratique de la musique ou du sport à haut niveau et la maladie:

* Il s'ennuie à l'école => il faut alors déterminer si c'est parce que les cours n'avancent pas assez vite, ne sont pas assez vivants (dans ce cas, le Cned peut fonctionner) ou s'il n'a aucun intérêt pour les matières scolaires (alors il risque de s'ennuyer tout autant au Cned, et il vaut peut-être mieux envisager d'autres orientations, selon ce qui l'intéresse vraiment).

* Il se sent mal à l'école => il y a les cas de phobie scolaire (et le Cned ne peut alors être une solution que si une thérapie le complète), mais aussi des problèmes avec les autres élèves/les professeurs ou simplement l'impression de ne pas être à sa place (il faut alors savoir si l'enfant veut fuir, ce qui est dangereux, ou simplement s'éloigner d'une mauvaise ambiance qui l'empêche de travailler efficacement, ce qui n'a rien de néfaste en soi).

* Problèmes de concentration, qui peuvent trouver leur origine dans l'une des deux raisons ci-dessus, ou avoir une source plus profonde => je pense qu'il faut en premier lieu faire des tests avec un spécialiste comme un ergothérapeute ou un orthophoniste, par exemple (selon le problème précis). S'il n'y a rien de grave, le Cned peut être une solution ; dans le cas contraire, il faut avant tout rectifier le problème (éventuellement tout en suivant les cours du Cned).

* Il se fait une fausse idée du Cned: "je n'aurai pas besoin de travailler", etc, dans le registre "je n'aime pas l'école".

* Des problèmes plus logistiques, comme un long trajet dans les transports en commun ou des horaires éprouvants => rarement une raison se suffisant à elle-même, mais en complément d'une autre, cela a du sens.

Il est en fait très rare qu'une seule de ces raisons soit à l'origine de la demande d'inscription au Cned. Le plus souvent, plusieurs problèmes s'ajoutent.

A vous de juger si les raisons invoquées sont suffisantes, mais l'essentiel est selon moi de voir comment l'enfant les exprime, si sa réflexion semble organisée, pesée. Il peut vous en parler "juste comme ça", sur une impulsion, ou après avoir ressassé l'idée pendant des mois... et votre réaction doit s'adapter.

  • Le renseigner sur le Cned

Il s'agit de lui faire savoir dans quoi il met les pieds, et de vérifier si son envie résiste à la description du quotidien. L'idée de ne pas aller à l'école peut sembler très glamour, aussi faut-il briser cette image en expliquant qu'il faudra quand même se lever le matin et se mettre au travail, sans copains pour rigoler ni professeur pour expliquer, qu'il y aura quand même des leçons à apprendre et des exercices à faires, des contrôles et des bulletins de notes.

  • Questionner ses intentions à long terme

C'est un sujet que la plupart des jeunes n'aborderont pas immédiatement quand ils parlent d'une inscription au Cned, et il me semble important de vérifier ce que votre peut-être-futur-Cnedien a derrière les idées:

Au moment où il vous en parle, envisage-t-il de commencer les cours du Cned au début de l'année scolaire suivante, ou dès que possible? (je conseille fortement la première alternative, sauf cas de force majeure)

Voudrait-il suivre une année au Cned? Y rester jusqu'au brevet, jusqu'au bac?

Et après le bac, a-t-il déjà une idée? Même s'il ne sait pas exactement ce qu'il fera, envisage-t-il ses études par correspondance ou pas?

  • Eventuellement en parler avec ses professeurs

C'est assez délicat car beaucoup de professeurs ont un préjugé sur le Cned et sont très mal informés là-dessus. La plupart désapprouvent un départ au Cned, ou au mieux ne le comprennent pas, et certains tentent de dissuader l'élève et/ou ses parents.

Mais si au sein de l'équipe éducative de l'établissement, un professeur en particulier vous semble avoir l'esprit ouvert et bien connaître votre enfant, vous pouvez tenter de lui en parler (en demandant le secret, puisque l'enfant pourrait se sentir harcelé si les autres professeurs s'en mêlaient...) et voir quelles remarques il fait sur le comportement de votre enfant.

Sinon, vous pouvez toujours demander à un professeur ce qu'il pense de l'attitude de votre enfant en classe, de son intégration au groupe, de sa participation au cours, etc, sans mentionner le Cned. Vous aurez certainement des réponses un peu cliché (contrairement à ce que beaucoup de profs supposent, un enfant discret qui ne participe pas à l'oral n'est pas forcément timide ou introverti, et ni la timidité, ni l'introversion ne sont des tares...), mais qui pourraient vous aider à remplir certains blancs.

  • Quelle que soit la décision finale, l'expliquer

Si vous refusez l'inscription au Cned, expliquez que vous estimez que cela ne lui serait pas bénéfique et que ce n'est en aucun cas un manque de confiance de votre part. Evitez de laisser entendre que "peut-être plus tard..." si vous êtes complètement opposé à cette possibilité, car cela vous reviendrait dessus comme un boomerang...

Et si vous acceptez, il faudra aussi expliquer clairement quels sont pour vous les objectifs de ce changement de scolarité, et quelles en sont les conditions. Ne menacez pas d'un "retour au lycée/collège..." à tout bout de champ, mais dites bien clairement que ce retour est envisageable 1) si le Cned ne lui convient finalement pas, et 2) s'il fait n'importe quoi.

Et si c'est moi qui envisage d'inscrire mon enfant au Cned?

Peut-être est-ce vous qui avez eu l'idée d'une inscription au Cned. Dans ce cas:

  • Questionnez vos propres motivations

Faites le même travail que ci-dessus, avec vos motivations. Essayez de les évaluer objectivement, et éventuellement, demandez à une tierce personne de les commenter. Jouez l'avocat du diable et tentez de trouver les arguments contraires.

La question principale, selon moi, est: est-ce pour moi ou pour mon enfant?

C'est cornélien, j'en ai conscience, et moi-même ne sais pas si je serai capable de prendre la bonne décision quand j'aurai des enfants, mais je crois qu'il faut essayer d'oublier sa propre histoire pour déterminer ce que l'enfant peut tirer de l'école, d'un côté, et du Cned, de l'autre.

  • Abordez le sujet avec votre enfant

Pas la peine d'y penser bien longtemps si votre enfant se déclare parfaitement épanoui dans le système scolaire...

Sinon, discutez ensemble de ce qui l'y gêne le plus.

  • Vous renseigner sur le Cned

Et plus particulièrement, réalisez quelles conséquences ce choix aurait, non seulement sur votre enfant, mais aussi sur votre vie.

D'abord, le temps qu'il faudrait lui consacrer (si l'enfant a moins de 12-13 ans, il lui faudra un "prof" à temps quasi plein, soit vous, soit votre conjoint, ou les deux à tour de rôle, ou une tierce personne qu'il faudra alors payer... ; et même s'il est plus âgé, il faudra surveiller l'avancée de son travail et avoir un peu de temps disponible pour l'aider, répondre à ses questions...).

Et puis l'influence sur votre moral, le stress. L'inquiétude qu'il ne travaille pas, qu'il ne réussisse pas ; de ne pas avoir fait le bon choix ; d'être seul aux commandes et de n'avoir personne à blâmer - professeurs etc.

Enfin, les démarches administratives, à l'inscription mais aussi pour l'inscrire aux examens.


Voilà! N'hésitez pas à me faire part de vos remarques, commentaires, idées, témoignages...

23 décembre 2010

En préparation actuellement - besoin de témoignages

Cnediens, Cnediennes ;)

Cela fait un moment que je n'ai rien publié de nouveau, mais ne croyez pas pour autant que je vous oublie!

Je prépare actuellement:

  • Un article destiné aux parents de Cnediens (ou de futurs Cnediens) avec informations et conseils.
  • Un article "Success stories" avec des témoignages de Cnediens ou ex-Cnediens sur ce qui leur a réussi au Cned.
  • S'il y a matière, un article "échec stories" avec des témoignages de Cnediens qui ont plus ou moins échoué au Cned.
  • Un article "Galères administratives" avec des infos et conseils et autant de témoignages que possible.

Pour l'essentiel, ils sont écrits, mais il me manque des témoignages pour les finaliser. Et là, c'est à vous de jouer! A vos claviers, et si vous le pouvez faites également le tour de vos contacts Cnediens pour me ramener autant de témoignages que possible (c'est ce qui, selon le sondage Qu'attendez-vous de Cn3dland, manque le plus pour l'instant ici) sur un ou plusieurs des sujets suivants:

  • votre expérience au Cned, échec, réussite ou mitigée.
  • les raisons de votre inscription.
  • ce que le Cned vous a apporté.
  • comment vous avez convaincu vos parents de vous inscrire ; comment ils ont géré votre scolarité à distance...
  • les éventuelles galères administratives (avec votre ancien établissement, pour vous inscrire à des examens, récupérer vos résultats...)
  • vos astuces pour travailler plus efficacement
  • les contacts avec les profs référents et tuteurs, etc.

Et puis demandez aussi à vos parents de témoigner sur un ou plusieurs des sujets suivants:

  • leur réaction à votre demande d'inscription au Cned, si c'était votre idée ; leurs motivations, si c'était la leur
  • leurs angoisses ou peurs éventuelles
  • ce que cela a changé dans vos relations
  • leur a-t-il fallu "faire la police", vous ont-ils aidé souvent?
  • les galères administratives
  • les réactions de la famille et des amis, comment l'ont-il annoncé?
  • leur bilan sur votre scolarité au Cned pour l'instant, etc.

Voici également de petits sondages qui m'aideront à mieux orienter mes articles:

sondage

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Je vous souhaite à tous de bonnes fêtes de fin d'année et, pour ceux qui en prennent, de bonnes vacances!

24 novembre 2010

Les clés en main

Un commentaire laissé sur Cn3dland par Audrey dit: "avec le CNED, on a toutes les clés en main pour réussir, il faut juste s'en donner les moyens je pense". J'ai trouvé cette image des clés en main très pertinente, et elle m'a inspiré cet article.

Si l'on veut pousser cette métaphore des clés à l'extrême, l'on peut décrire le parcours de connaissances comme un château composé de centaines de pièces. Dans ce cas, le système scolaire traditionnel serait comme une visite guidée: l'on vous ouvre les portes et l'on vous guide à travers les pièces - vous ne contrôlez pas l'ordre ni la durée de la visite, ni les points sur lesquels on s'attarde ou ceux sur lesquels on passe vite.

Et le Cned? On vous donne les clés de toutes les pièces et c'est à vous de jouer. Vous pouvez explorer chaque pièce à votre rythme - ou rester à l'extérieur et laisser les toiles d'araignée se multiplier.

Je ne sais pas si cette métaphore parlera à d'autres, mais elle me plaît car j'ai justement toujours détesté les visites guidées, excursions en groupe et autres joyeusetés.

Pour résumer, le système scolaire apporte confort et sécurité, ainsi que des personnes à blâmer en cas d'échec. L'enseignement à distance donne indépendance et responsabilité, et la possibilité de ne rien faire du tout.

Bref, chacun a des avantages et des inconvénients dont chacun, en fonction de son caractère, doit faire le bilan avant de se décider.

Difficile de savoir si l'on sera capable de se mettre au travail au Cned avant d'avoir essayé ; mais l'essentiel est je crois d'avoir envie d'apprendre, de progresser. A moins d'avoir de grosses lacunes, cela suffit largement pour se motiver et se discipliner.

sondage

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16 octobre 2010

Motifs d'inscription au Cned

Un petit powerpoint résumant les motifs principaux - même si en réalité il y a autant de raisons que de Cnediens, et que beaucoup combinent en fait plusieurs de ces motivations.

 

Voici maintenant un sondage:

sondage

Les résultats temporaires du sondage:

Cnedland Raisons de l'inscription 2012 

Pour répondre à nos sondages, c'est ici.
Et pour en voir les résultats, c'est ici.

15 octobre 2010

Comment réussir au Cned

Voici un petit powerpoint sur les points les plus importants pour réussir au Cned.

Voici également la réédition des Conseils de Méthode publiés dans la version précédente de Cnedland:

Tout d'abord, ne pas s’affoler : on peut prendre pas mal de retard au début de sa première année au Cned, et pour autant finir à temps. Bien sûr, il ne faut pas lambiner, mais pas de défaitisme ! 

Ne pas se forcer à travailler au rythme "lycée", chacun en a un qui lui convient mieux. Adapter son emploi du temps à ses besoins en sommeil, aux moments où l’on se concentre plus facilement, etc. 

Je conseille également de ne pas travailler toutes les matières en même temps au risque de se disperser: on peut par exemple étudier la moitié des matières sur deux semaines, finir les séquences et envoyer les devoirs, puis passer à l'autre moitié des matières. Ou, si vous le voulez, travailler quelques jours sur deux matières et en finir les séquences, etc.

Le temps de travail quotidien varie beaucoup d’un Cnedien à l’autre et il faut l’adapter à sa progression au fur et à mesure, mais une moyenne de 6 à 8h cinq jours par semaine est un bon point de départ.

Les capacités de concentration sont également très variables. Si vous en êtes capables, vous vous apercevrez que travailler 2 à 4h d’affilée plutôt que 45 minutes ou 1h est beaucoup plus productif. Mais vous pouvez commencer par une durée qui vous semble raisonnable, puis de l’allonger peu à peu.
Pour les collégiens ou écoliers, la durée de concentration est bien sûr plus réduite – à adapter au cas par cas.

Il est aussi capital de prévoir des "récrés" pour éviter la surchauffe : un petit grignotage, une séance d'étirements, ou même une marche dehors.

Faire un planning sur toute l'année – y noter toutes les dates d’envoi de devoirs.
Pour les collégiens et écoliers, le Cned fixe des dates d’envoi (ce qui n’empêche pas de prendre de l’avance) ; les lycéens doivent quant à eux créer leur propre échéancier.

Faire un autre planning toutes les deux semaines ou tous les mois pour prévoir les envois avec plus de précision, selon la progression.

Pour les Cnediens qui ont seulement une matière ou deux au Cned et qui vont au lycée, le mieux est de trouver des horaires adaptés dans son emploi du temps et de s'y tenir. Ce n'est pas facile de gérer les cours du Cned, ceux du lycée et tous les devoirs. Il faut également essayer de travailler chez soi et non en étude, pour éviter de se laisser déconcentrer par les autres élèves.

Grille personnelle (fournie dans le fascicule Guide de l'élève) remplie, avec un post-it précisant les objectifs de la quinzaine en fonction du retard ou de l'avance pris. Ce n'est qu'un exemple-type, avec le nombre de devoirs qu'on a en 1ère S, et prévoyant de tout finir début mai (alors que seuls les 3/4 des devoirs étaient obligatoires pour cette date l'année de ma 1ère). A vous d'adapter! 

Un petit truc pour que le moment où il faut aborder un nouveau cours soit moins difficile (ou, pour être plus direct, moins rébarbatif !) : au lieu d'attaquer le cours directement, on peut regarder de quoi traite la leçon, les grands points à étudier, les titres de séquences, les notions clés... Et faire une recherche sur Internet, dans une encyclopédie ou un dictionnaire ; dans ce genre de support, les notions sont souvent plus synthétisées. Ca permet de mieux s'y retrouver dans le cours et d'en retirer directement ce qui est le plus important.
Un annabac ou autre livre résumé peut aussi faire l'affaire, surtout dans des matières où les cours du Cned sont très touffus, comme la philo et l'histoire-géo.

Mais après tous ces conseils, il reste le plus important: la MOTIVATION! Le Cned, c'est le libre arbitre dans toute sa splendeur. Aucune contrainte de bosser, il faut donc prendre sur soi… Car apprendre n’est pas amusant du début à la fin, il y a souvent quelques moments fatigants ou pénibles avant d’être récompensé par la compréhension et le savoir ! Je vous conseille de penser aux enjeux importants pour vous : le savoir lui-même, ou si vous êtes plus pragmatique, ne pas rater votre année, ne pas avoir à retourner au lycée, prouver que votre choix était justifié… Sans se stresser trop quand même, sinon c'est contre-productif.

Une petite astuce: pour ceux qui travaillent devant leur ordinateur, le laisser éteint le plus possible, car une fois sur Internet il est facile de perdre la notion du temps. On peut par exemple, toute la journée, écrire sur un carnet toutes les recherches qu’on doit faire sur Internet (informations complémentaires par rapport à un cours, etc) et les effectuer en fin d’après-midi seulement.

L’un des risques des cours par correspondance: devenir un ermite! Pour éviter ça, il faut absolument se réserver des moments pour voir ses amis, et si possible s’inscrire à une activité extra-scolaire (les idées ne manquent pas: le sport, la musique, du bénévolat pour une association...).
Et marcher. Cela peut paraître idiot, mais ne vous autorisez pas un seul jour sans mettre le nez dehors pour prendre l'air, voir de vraies personnes, se délasser les jambes... Cela évite de perdre le contact avec le « monde réel ».

Je pense qu'on a fait le tour... A vous de jouer, donnez vos astuces, vos conseils, parlez de votre expérience ou de vos difficultés...

Article rédigé par Marianne, Coralie et Anne-So.
Grille personnelle remplie par Marianne

15 octobre 2010

Ressources sur Internet

Une carte du monde des Cnediens où vous pouvez vous inscrire et trouver des Cnediens près de chez vous: http://www.mappemonde.net/carte/CNED-2008/monde.html

mappemonde_cned

Un dossier intéressant sur les cours par correspondance: http://www.letudiant.fr/bac/cours-par-correspondance-le-bac-sans-aller-au-lycee-13974.html

letudiant_cned

L'Académie en Ligne (certains cours du CNED du CP à la Terminale en accès gratuit - sans les solutions des exercices ni les énoncés des devoirs) :
http://www.academie-en-ligne.fr

Les cours niveau primaire sont présent dans la plupart des matières existantes. Ceux niveau collège et lycée ne sont désormais plus disponibles qu'en français et en mathématiques.
Attention, depuis la rentrée 2016, les cours du niveau collège sont regroupés entre les classes de 5ème, 4ème et 3ème, intitulés "les Essentiels". Ils ne suivent plus les séquences du CNED.

acad_mie_en_ligne_cned

Des sites pour vous aider en:

15 octobre 2010

Le nouveau CnedLand

Bonjour!

Je m'appelle Marianne et je suis l'une des créatrices du blog Cnedland original, que j'ai ensuite confié à d'autres Cnediens et qui a malheureusement disparu. Un témoignage sur mon expérience au Cned dans le magazine Phosphore ayant attiré de nombreuses personnes intéressées par les cours par correspondance sur mon blog personnel et ma page Facebook, j'ai décidé de recréer Cnedland (qui s'intitulera maintenant Cn3dland).

Ce nouveau blog s'adressera toujours aux Cnediens, mais une bonne partie des articles sera aussi consacrée aux questions que peuvent se poser ceux qui envisagent de suivre des cours par correspondances. C'est en effet une solution de plus en plus tentante pour certaines personnes, mais qui reste assez taboue dans les médias et encore plus dans l'Education nationale.

Tordre le cou aux préjugés mais aussi expliquer clairement que ce type de scolarité ne convient pas à tous les élèves, donner à ceux qui sont décidés des explications administratives et des conseils utiles pour réussir, voilà quelques uns des objectifs de ce blog.

Que vous soyez Cnedien, ex-Cnedien ou que vous l'envisagiez pour vous-même ou pour vos enfants, n'hésitez pas à participer ou à poser des questions, en laissant un commentaire ou en m'écrivant à: mari_draw@yahoo.fr.

Bonne visite,
Marianne

sondage

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